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The Town : tatouages, flingues et gros muscles

J’ai vu The Town. Que celui qui a trouvé un bon film à aller voir au ciné en ce moment me jette la première pierre : c’était ça ou les fesses de Duvauchelle/Fois/Bouchez/Zem dans le très bizarre “Happy Few”. Si j’en crois la critique lue ici, je n’ai rien manqué.

Donc j’ai vu The Town. A priori je fuis ce genre de truc : j’ai toujours peur de tomber sur un film d’action nanardesque à l’américaine , le genre à m’endormir (ou à me boucher les oreilles) pendant les scènes de mitraillettes et de “fuck you” à tout va. Bon, du fuck you il y en a eu, mais  franchement The Town est un film tout à fait sympathique (quoi que je ne sais pas si c’est vraiment le mot).

Que je vous raconte : c’est l’histoire d’une une bande de braqueurs qui dévalisent les banques de Boston. Il y a le méchant qui fait du zèle en fracassant tout le monde, le gentil qui veut prendre l’argent sans faire de mal à personne, et les autres (qui font de la figuration). Je ne vous pas fait pas l’offense de préciser lequel est le héros. Un beau jour, lors d’un braquage, notre fine équipe prend en otage la jolie directrice de la banque avant de la libérer. Comme elle a les yeux bandés, elle ne voit rien. (ma phrase est d’une logique imparable). Quelques jours plus tard, le héros va à sa rencontre et tombe amoureux…et c’est là que commence la galère.

La première chose très positive, c’est le rythme du film : qu’on aime ou pas, on n’a pas le temps de s’ennuyer. La seconde, c’est Rebecca Hall, qu’on avait adoré dans Vicky Christina Barcelona, et qui est plutôt convaincante dans son rôle de la victime amoureuse -sans le savoir- de son bourreau (je trouve qu’elle ressemble beaucoup à Emily Blunt, une autre jolie brune qu’on voit beaucoup en ce moment). Ensuite, il y a Blake Lively, archétype de la fille parfaite qu’on a envie de claquer dans Gossip Girl. Quel bonheur de la voir mal sapée, la peau luisante, complètement paumée, se faire jeter par l’homme qu’elle aime alors que dans la série ils lui courent tous après. Oui, je sais, c’est complètement con, mais c’est une vraie satisfaction.

Alors, il est où le problème ? Le problème, c’est Ben Affleck. Première chose qui m’a perturbée : je n’ai pas compris pourquoi il parle sans articuler (en vo, j’entends bien). Pour se donner un genre ? Pour simuler un improbable accent ? pour faire plus viril ? J’ai lu plusieurs critiques disant qu’il se débrouille aussi bien derrière que devant la caméra, et bien je suis désolée mais je ne suis pas convaincue. Et pourtant je ne suis pas difficile : je suis même plutôt conciliante et pardonne facilement quelques faiblesses aux acteurs qui compensent avec une belle masse musculaire. Mais là, ça n’a pas suffit. Je trouve que ce mec ne dégage rien. Mais il paraît que mon jugement est faussé car je ne l’ai pas vu se sacrifier dans Armageddon…autant pour moi.

Edit du samedi : on me souffle que c’est plutôt Bruce qui se sacrifie pour lui…beaucoup moins intéressant en plus.

Un chippendale dans son costume de policier ? Non, Ben Affleck en tenue de travail pour braquer des banques. Cherchez l’erreur.

Cela dit j’ai quand même passé un bon moment, je vous conseille d’y aller pour juger si oui ou non Ben Affleck peut tout se faire pardonner en montrant ses pecs.

 

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