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Paris

Visite guidée des quartiers chinois, japonais et indien à Paris

Quatre visites incontournables sont à faire à Paris : le quartier chinois, le quartier japonais, le quartier indien et Belleville.

Visite guidée du quartier chinois à Paris

Le quartier des Olympiades est parfois nommé Chinatown, il faut dire que l’on estime à 35 000 personnes le nombre d’habitants originaires d’Asie qui y vivent. On parle ainsi d’un Triangle d’Or situé entre l’avenue d’Ivry, l’avenue de Choisy et le boulevard Masséna.

Cette visite guidée est un voyage au cœur de la Chine à Paris pour découvrir les nombreux commerces, les meilleurs restaurants mais surtout des temples bouddhistes uniques à Paris.

Outre l’histoire du XIIIe arrondissement, on revient sur la venue des premiers réfugiés asiatiques dans les années 20. Au début des années 50, les Indochinois fuyant la guerre s’y établissent.

Puis, dès 1975, après la victoire communiste au Vietnam et au Cambodge, une vague de réfugiés, les boat-people, arrive en région parisienne. Pour la plupart d’origine chinoise (de la province du Guangdong, de Canton et Teochew Nang), ils sont nombreux à s’installer dans les tours du XIIIe arrondissement qui viennent d’être construites.

Tout au long de la visite, une attention particulière est portée au patrimoine architectural, mais aussi aux films et livres se déroulant dans le quartier chinois à Paris.

 

Visite guidée du quartier japonais à Paris (1er-2e)

Le quartier japonais de Paris se trouve près de l’Opéra, autour de la rue Sainte-Anne et celle des Petits-Champs. Dans les années 60, les premières entreprises japonaises s’installent dans le quartier, elles sont rapidement suivies par les premiers restaurants japonais de Paris.

La visite permet de découvrir les bonnes adresses du quartier japonais (épiceries, librairie, agence de voyage, coiffeurs…) et les meilleurs restaurants japonais.

Sur moins de 500 m, la rue Sainte-Anne accueille à elle seule plus de vingt restaurants. Même si plusieurs de ces restaurants « japonais » sont en fait tenus par des Chinois, Taïwanais ou Coréens, on découvrir les meilleurs endroits pour goûter à l’authentique cuisine japonaise.

Au-delà de la gastronomie nippone, la visite permet de s’attarder sur les adresses les plus originales du Little Tokyo parisien : agence de voyage, fromagerie, vêtements cosplay, boutique de décoration nippone, librairies et vidéos-clubs dédiés au manga et à l’anime japonais, cours d’Ikebana (art floral) et karaokés.

La découverte du Japantown parisien permet ainsi de mesurer l’influence grandissante du Cool Japan.

Visite guidée du quartier indien à Paris (10e)

La visite du quartier indien à Paris commence à La Chapelle et s’achève Passage Brady.

Les Tamouls du Sri Lanka sont majoritaires autour de La Chapelle, on parle de « Little Jaffna » (2e ville du Sri Lanka). La communauté Sri Lankaise compte aujourd’hui en France de 40 000 à 50 000 personnes. Dans les années 70, la Grande-Bretagne ferme ses frontières aux immigrants. Les Sri Lankais tentent donc leur chance en France, devant la guerre civile que connaît leur pays à partir de 1984. Ils ont contribué à rendre visible une diaspora issue du sous-continent indien très hétérogène, où l’on trouve notamment 20 à 30 000 personnes originaires de Pondichéry et 60 000 Mauriciens.

L’inspiration est davantage indo-pakistanaise pour le passage Brady, parfois surnommé « Little Islamabad », où se poursuit la visite. Les Sikhs fuient l’insécurité du Pendjab dans les années 80. Faute de pouvoir aller en Grande-Bretagne, ils arrivent sans papiers en France. Certains obtiennent l’asile politique à partir de 1984 en se prétendant militants khalistanis (partisans de la sécession du Pendjab). Ils sont environ 10 000. A côté, 50 000 personnes originaires du Pakistan sont venues en France pour des raisons économiques.

Cette visite guidée est l’occasion de découvrir le temple hindou dédié à Ganesh, les bonnes adresses du quartier indien et les meilleurs restaurants.

Visite guidée du quartier de Belleville à Paris (20e)

Cette visite s’intéresse aux métamorphoses du quartier de Belleville depuis une trentaine d’années. La population chinoise y a fait sa place dans un quartier déjà modelé par d’autres populations minoritaires.

La visite permet de découvrir les rues du Faubourg-du-Temple et de Belleville, où l’on trouve désormais de nombreux restaurants chinois, mais aussi des échoppes proposant les fameux Banh Mi vietnamiens à base de baguette, héritage de la présence française en Indochine.

L’implantation de commerces asiatiques est plus récente. Elle se concentre principalement dans la partie neuve reconstruite vers le milieu des années 70, délimitée par les rue de Belleville, Rampal, Rebeval et Jules-Romains.

Dans les années 80, des immeubles de haut standing y ont été construits. Dans cet îlot, des familles asiatiques exerçant des professions libérales se sont progressivement installées.

Depuis une quinzaine d’années, l’implantation de familles arrivées récemment de Chine continentale favorise le développement des ateliers de confection, qui emploient une main d’œœuvre bon marché. La visite s’achève au Parc de Belleville offrant une vue panoramique sur Paris.

Sentier chinois ou Little Wenzhou à Paris (3e)

C’est le plus ancien et surtout le seul quartier chinois de Paris qui le soit vraiment, les autres étant également indochinois !

La visite commence avec l’évocation de l’histoire commerçante du nord du Marais. On revient également sur les vagues d’immigration successives au XXe siècle, qui ont amené de la main-d’œuvre dans les ateliers de confection du quartier : juifs ashkénazes, grecs, arméniens, juifs séfarades, yougoslaves, turques, pakistanais et chinois.

Après la Seconde Guerre mondiale et la déportation des artisans juifs du quartier, de nombreux ateliers sont repris par des Chinois originaires de Wenzhou (province de Zhejiang). Pour la plupart maroquiniers, ils arrivent rue du Temple, rue au Maire, rue Volta et rue des Gravilliers.

Puis, dans les années 1980, avec le relâchement du contrôle sur l’émigration en Chine, l’immigration en provenance de Wenzhou reprend. Les ateliers de confection se sont alors développés avec une main-d’œuvre principalement originaire des campagnes. Les Chinois du IIIe ne sont pas, contrairement à ceux du XIIIe, des réfugiés. Venus directement de Chine populaire, ils ont pour la plupart immigré pour des raisons économiques.

On découvre l’animation de la rue au Maire, où chacun semble se connaître. Restaurants chinois, épiceries asiatiques, librairie et paroisse chinoises sont présentées. La visite s’achève avec la question de l’extension des ateliers de confection chinois dans le Sentier traditionnellement juif et le long du Faubourg Saint-Martin.

Sur les traces du quartier vietnamien à Paris (5e)

Dans les années 70, on parlait de la place Maubert comme d’un quartier vietnamien. Cette visite propose d’aller sur les traces du Little Saïgon parisien.

C’est l’occasion d’évoquer le temps où le quartier latin accueillait le premier restaurant chinois de Paris, au début du siècle dernier. Les Vietnamiens et Chinois du Vietnam (Teochew) sont arrivés comme étudiants ou ont été amenés d’Indochine pour participer à l’effort de guerre en 39-45. Ces travailleurs sont restés dans le quartier par la suite.

Les premières gargotes vietnamiennes ouvrent à l’initiative de commerçants ayant quitté le Vietnam lors de l’arrivée du communisme après l’indépendance de l’Indochine. Dans les années 70, une partie des boat people fuyant la guerre retrouvent dans le quartier leurs compatriotes déjà établis. D’autres s’installent dans les immeubles nouvellement construits du 13e arrondissement.

La population d’origine vietnamienne s’est rapidement installée ensuite un peu partout à Paris et en Ile-de-France. La présence vietnamienne s’est de fait estompée peu à peu autour de la place Maubert, notamment avec la hausse des loyers.

La visite permet de découvrir le quartier autour de la Place Maubert et les institutions vietnamiennes qui perdurent : restaurants, centre culturel, librairie et le fameux Foyer Vietnam qui accueille les étudiants vietnamiens à Paris.

A la recherche du quartier tibétain à Paris (5e)

De nombreux tibétains ont fui leur pays à partir de l’invasion chinoise en 1959. Même si la plus grande communauté tibétaine en Europe est à Zurich, ils seraient un millier environ à vivre à Paris.

Si on associe souvent la présence tibétaine en France à la Grande Pagode du bois de Vincennes et au centre bouddhiste Kagyu-Dzong attenant, c’est sur la montagne Sainte-Geneviève qu’il faut partir à la recherche d’un Little Lhassa parisien.

En 1988, le premier restaurant tibétain en France ouvre rue des Fossés-Saint-Jacques, à l’initiative d’un exilé qui tenait déjà une librairie tibétaine juste en face. Ses affaires marchent bien grâce à la population estudiantine du quartier latin et aux touristes. Il décide peu après d’ouvrir un magasin d’artisanat tibétain, rue Saint-Jacques.

Cette réussite ouvre la voie à d’autres commerçants. La visite permet de découvrir les différentes boutiques et les restaurants tibétains de la montagne Sainte-Geneviève à La Sorbonne, en passant par Jussieu et la place Maubert.

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