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Paris

10 street-artistes incontournables à Paris

Le street-art s’entend de toutes les formes d’art que vous pouvez rencontrer au détour des rues de la capitale et dans les villes de France. Il englobe diverses techniques telles que la peinture murale, le trompe-l’œil, le graffiti, le pochoir, etc… Voici 10 artistes de street-art incontournables sur Paris.

Ernest Pignon Ernest

Il est, avec Daniel Buren, l’un des initiateurs de l’art urbain en France et fait désormais partie intégrante de l’histoire de l’art. Ses premières installations à Paris datent de 1971, alors que le concept de street art n’était pas encore né. Dessinées, peintes, sérigraphiées, ses œuvres murales sont éphémères et entretiennent une relation étroite avec le lieu qui les abrite. Ses points de départ sont l’histoire et l’atmosphère du lieu qu’il s’approprie afin de proposer une œuvre en résonance.

Où voir ses œuvres : son travail étant principalement éphémère, celui-ci se transmet au public principalement par les photographies qui en sont faites. Ce pionnier de l’art urbain est régulièrement exposé dans des musées et des foires dont Drawing Now, fin mars 2015 au Carreau du Temple, pour la galerie Lelong.

Jef Aérosol

Artiste français issu de la première vague du street art au début des années 80, Jef Aérosol est l’un des pionniers de l’art éphémère au « pochoir ». Ses travaux sont aujourd’hui indissociables de sa fameuse flèche rouge, devenue sa marque de fabrique. Ses pochoirs, portraits de célébrités ou d’hommes inconnus glanés au cours de ses nombreux voyages, dénotent un univers très poétique.

Suivez la flèche : Une de ses plus belles œuvres à Paris est son autoportrait situé rue Igor Stravinsky tout près du Centre Pompidou.

JonOne

Américain d’origine dominicaine, ce pionnier du street art et chouchou des plus grandes galeries a fait ses armes dans les rames du métro new yorkais avant de s’installer à Paris il y a maintenant 30 ans. Sa signature, reconnaissable entre toutes, consiste en une répétition de l’écriture stylisée de son nom. Ses œuvres, de véritables explosions de couleurs, se vendent désormais pour des dizaines de milliers d’euros dans les meilleures galeries parisiennes.

Où voir ses œuvres dans leur habitat naturel : dans le square des Deux-Nèthes, sur l’avenue de Clichy (Paris 18), JonOne a réalisé en 2011 un portrait de l’abbé Pierre à l’occasion du quatrième anniversaire de sa mort. Les mots qui composent cette œuvre sont issus de l’appel de l’hiver 54 prononcé par ce défenseur des mal-logés.

Chanoir

Alberto Verajano, plus connu sous le nom de son personnage-signature Chanoir commence sa carrière de graffeur à Paris en 1996. Son univers issu de la mythologie des dessins animés dans une culture mondialisée envahit les rues de la capitale où l’on trouve désormais son personnage de chat décliné sous toutes les formes possibles et imaginables. Très coloré, son style de graffiti se rapproche des origines du street art fait dans l’illégalité des rues la nuit.

Où le voir : Une balade le long du Canal St Martin dans le Xème devrait vous permettre de voir plusieurs de ses œuvres disséminées le long des rives, et vous pourrez en profiter pour apercevoir un grand nombre de graffitis d’autres artistes dans ce haut lieu du street art ! Pour un panorama de ses personnages, rendez-vous rue Bichat, dans le Xème toujours.

photo : (c) Caroline Hauer. De nombreuses photos de street art à retrouver sur le site de Paris la douce 

Mr Chat

A peu près au même moment que Chanoir, Thoma Vuille crée son propre personnage félin, Mr Chat, au pelage jaune orangé et au grand sourire énigmatique tout droit sorti d’Alice aux Pays des Merveilles. En 2003, son créateur lui fait pousser des ailes d’ange dans le dos et le personnage devient le sujet d’un film de Chris Marker Chats Perchés, projeté au Centre Pompidou en 2004. Pour l’occasion, l’artiste peint un Mr Chat démesuré sur le parvis du Centre Pompidou, faisant ainsi de ce chat ailé de 50 m de haut l’une des œuvres de street art les plus grandes jamais réalisées à l’époque.

Où voir Mr Chat : Cet été, les chats ailés égayaient les couloirs en rénovation de la station de métro Châtelet, vous êtes forcément passé devant au moins une fois ! Sinon, rendez-vous rue Candi dans le XIème, rue Pierre au Lard dans le IVème…

Invader

Invader est un véritable AVNI, un « Artiste Vivant Non Identifié », comme il le dit lui-même. Toujours caché derrière un masque lors de ses rares apparitions publiques, cela ne l’empêche pas d’être reconnu mondialement. La frénésie Space Invader a ainsi envahi non seulement les rues de Paris mais aussi celles de New-York, Berlin… Difficile maintenant de trouver une grande capitale qui ait résisté à l’envahisseur. Dernièrement, la rue est devenue trop petite pour lui et Space Invader a envoyé une de ses œuvres conquérir l’espace à bord du module Columbus de l’ISS (Station Spatiale Internationale), devenant ainsi le premier artiste à exposer une de ses œuvres dans l’espace.

Où voir ses petits aliens : Vous êtes dans les rues d’une grande ville française ? Levez les yeux et regardez autour de vous, vous avez de fortes chances d’en apercevoir un en train de vous narguer de son petit sourire carré d’extraterrestre.

JR

JR est un street artist d’un autre genre. Avant tout photographe, il est absolument fasciné par le portrait et s’est fait connaître avec ses séries 28 millimètres et Women are heroes pour laquelle il a collé des visages d’inconnus en très grand format sur des trains, des paquebots, des escaliers… Ses installations sont donc essentiellement temporaires et se transmettent principalement par les photographies qu’il en prend. En 2014 (mars-octobre), il prend possession du Panthéon et y fait entrer 4000 portraits d’hommes et de femmes inconnus au milieu des grands hommes.

Anecdote  : JR ne tire pas seulement le portrait d’illustres inconnus, il compte aussi quelques célébrités dans sa collection, dont notre président, François Hollande.

C215

Ce street artist français à la renommée internationale originaire de Vitry-sur-Seine a commencé en 2005 à peindre les murs des rues de Paris. Sa signature en carré et son trait fin et précis permettent de reconnaître ses œuvres à coup sûr. Depuis, il a fait du chemin puisqu’Ubisoft lui a même proposé de faire figurer ses œuvres dans les rues qui servent de cadre au jeu vidéo Far Cry 4, faisant de lui le premier street artist virtuel.

Où voir ses œuvres : Heureusement, ses œuvres ne sont pas seulement présentes dans des villes virtuelles mais également rue Nationale ou quai de la Gare dans le XIIIème, et bien sûr à Vitry-sur-Seine, qu’il a repeint de fond en comble en invitant des dizaines de street artists dans son atelier.

Le Diamantaire

Ce (très) jeune orfèvre d’un nouveau genre travaille à partir de miroirs qu’il récupère dans les rues de Paris et qu’il colle ensuite en hauteur à la vue de tous, assemblant les fragments en forme de diamant. En miroir brut ou partiellement peint, ces petits bijoux s’intègrent parfaitement à leur environnement en reflétant leurs alentours.

Où voir ses petits diamants: Partout, littéralement partout dans les rues de Paris. Si vous voulez tout savoir, il y en même un sur le mur de l’immeuble qui abrite nos locaux.

Bonom

Vincent Glowinski, plus connu sous le nom de Bonom, a conquis les rues de Bruxelles avant de venir poser ses graffs à Paris. Grimpeur confirmé, ses œuvres gigantesques ornent les façades des plus hauts immeubles de la capitale. Fasciné par le macabre et le mythologique, ses œuvres représentent des animaux disproportionnés tout droit sortis des légendes et des cauchemars de notre enfance.

Où voir ses chimères : Si vous vous promenez dans le quartier de Bastille, levez les yeux, un de ses monstres vous surveille certainement depuis la façade d’un immeuble. Un de ses minotaures orne l’angle de la rue Traversière et de la rue de Prague dans le XIème (métro Ledru-Rollin).

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