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Paris

L’art public dans Paris : 10 oeuvres emblématiques

Paris, ville musée, ville culturelle, se pare de nombreuses oeuvres exposées à ciel ouvert. Certaines emblématiques, d’autres incontournables et d’autres moins connues, sont également l’image de la capitale. Offertes aux curieux, pressés, attentifs et voyageurs, A Nous Paris les aime et en sélectionne 10 qui ne vous laisseront pas de marbre.

François Morellet, « Grandes ondes »

© victortsu CC BY-NC 2.0 / Flickr

Cette oeuvre qui ne devait rester que trois ans est finalement toujours présente sur le bâtiment du Louvre Saint-Honoré, anciens magasins du Louvre, aujourd’hui le Louvre des antiquaires. Il faut attendre la tombée de la nuit pour contempler ces arcs de cercle bleutés, interrompus et déployés sur les quatre façades de l’immeuble. François Morellet, célèbre pour ses néons lumineux, fait ici référence aux ondes sur la surface de l’eau et aux grandes ondes de radio, en souvenir de sa jeunesse.

Place du Palais-Royal, 1er
Bâtiment Le Louvre Saint-Honoré

Michel Goulet, « Les confidents »

© Groume / CC BY-SA 2.0/ flickr

Approchez-vous et regardez attentivement. Non, ce ne sont pas les chaises habituelles du jardin du Palais-Royal. Mais une invitation poétique par l’artiste Michel Goulet. Sur le dossier, des extraits d’Arthur Rimbaud, Walt Whitman, Gaston Miron, etc, convient deux personnes à s’asseoir l’une en face de l’autre, sur ces deux assises scellées entre elles. Puis, branchez vos écouteurs et laissez-vous porter par les poètes tels que Guillaume Apollinaire, Charles Baudelaire, Brion Gysin… Un moment de poésie avant de retrouver le flot de la vie parisienne.

Jardin du Palais Royal, 1er

Louise Bourgeois, « The Welcoming Hands »

© kingfisher001 CC BY 2.0 Flickr

Louise Bourgeois, connue pour ses araignées géantes régulièrement présentées dans l’espace public et récemment dans l’exposition « Women House » à la Monnaie de Paris, est présente au Jardin des Tuileries avec une oeuvre plus discrète. Sur cinq socles de granit, des mains en bronze, seules ou à plusieurs, s’entrelacent, se touchent, se rassurent, se serrent, sont bienveillantes les unes avec les autres. Pleines de vie et de symboliques, à qui sont-elles ? Quelles sont leurs histoires qui les amènent à agir de cette manière ? Mystère…

Jardin des Tuileries, 1er
Terrasse menant au Jeu de Paume

Jean-Michel Othoniel, « Le kiosque des noctambules »

© dany13 CC BY 2.0 Flickr

Cette station de métro, réalisée par l’artiste contemporain Jean-Michel Othoniel, est sûrement l’une des plus originales et des plus photographiées au monde. « Le kiosque des noctambules », plus communément appelé Palais Royal – Musée du Louvre, se pare d’aluminium et de boules de verres de Murano aux multiples couleurs. Qu’il rentre ou sorte du métro, le spectateur de passage est transporté dans un monde féérique, un monde aux perpétuels changements.

Place Colette, 1er

Xavier Veilhan, « Renzo Piano & Richard Rogers »

© Jean-Pierre Dalbéra CC BY 2.0 Flickr

Renzo Piano, confortablement assis les bras croisés, et Richard Rogers, debout les mains dans les poches, veillent sur le Centre Pompidou, leur chef-d’oeuvre d’architecture. Pour les 40 ans de cette institution culturelle française mondialement connue, Xavier Veilhan installe les deux architectes sur un piédestal. Reconnaissables entre toutes, ses sculptures multi-facettes composent le personnage réel ou fictif. La couleur et la lumière diffusées évoluent selon le temps et la luminosité.

Place Edmond Michelet, 4e

Felice Varini, « 3 œuvres, 3 couleurs, 3000 points de vue »

© Pascale HalluciNantes CC BY-NC-ND 2.0 Flickr

Bouger, se déplacer, se questionner, trouver le bon angle… Felice Varini invite le spectateur à trouver et construire son oeuvre. Il marque de nombreuses architectures et monuments en France et à l’étranger, tout comme ici au square Edouard VII. Cette triple intervention jaune, orange et bleu est déroutante lorsque l’on ne sait pas à quoi cela correspond. Très vite, on comprend que ce ne sont pas de simples aplats de couleurs mais un nouvel élément d’architecture qui prend toute son ampleur lorsque l’on se positionne sur un point spécifique.

Square Edouard VII, 9e

Leandro Erlich, « Maison fond »

© carolyngifford CC BY-NC 2.0 Flickr

Quel est cet immeuble étrange, plus petit que les autres, semblant fondre devant ce lieu de transit, la Gare du Nord ? Inaugurée lors de la Nuit Blanche 2015, « Maison fond » est une oeuvre de Leandro Erlich qui pose la question des changements climatiques et du devenir humain. La maison, symbole de protection, de refuge et de fondation est mise en péril par celui qui l’habite. Jouant sur le son des mots « Maison Fond » et « mes enfants », il interpelle le voyageur sur la planète laissée en héritage aux générations futures. Une oeuvre qui, trois ans après la COP 21 de Paris, résonne encore plus aujourd’hui.

Parvis de la Gare du Nord, 10e

Alain Bublex, « Être utile (quotidiennement) »

Maison des Métallos © DR

De jour comme de nuit, beaucoup ne prêtent pas attention à ces lampadaires en métal, à cette lumière qui mène de la rue Jean-Pierre Timbaud à l’espace culturel, la Maison des Métallos. Ce ne sont pourtant pas de simples éclairages un peu originaux, mais une oeuvre d’Alain Bublex commandée par le syndicat de l’Union Fraternelle des Métallurgistes, toujours actif dans ce bâtiment. Tous différents, ils s’abaissent et s’allument le soir venu, se relèvent et s’éteignent à la première lueur de l’aube. Avec cette oeuvre, l’artiste évoque la métallurgie et l’esprit de l’UFM : être utile quotidiennement.

94 rue Jean-Pierre Timbaud, 11e

Philippe Rebuffet, « Cariatides »

© Paris La Douce

Les cariatides du peintre et sculpteur Philippe Rebuffet sont étranges et posent questions. Ont-elles été déplacées d’un monument puis intégrées à une architecture moderne ? Ou font-elles parties d’un projet architectural ? Il semblerait que la seconde option soit la bonne. En 1987, Philippe Rebuffet est choisi pour parer de ses oeuvres des immeubles sans grand intérêt. Du sol au balcon,  « Diane au bain » et « Actéon changé en cerf » se déploient. Ce mélange étonnant des genres et des styles attise la curiosité.

Angle de la rue Boulay et du passage du Petit-Cerf, 17e

Frédéric Barron et Claire Kito, « Le mur des Je t’aime »

© Nico Paix CC BY 2.0 / Flickr

Je t’aime, I love you, Ich liebe dich, Te quiero ou encore Ti amo font parties des nombreuses adresses à l’être aimé, traduites sur « Le mur des Je t’aime » dans de nombreuses langues. Grâce à ce mur, le square Jehan-Rictus a vu de nouveaux voyageurs, plus amoureux que jamais, sortir des sentiers battus de la Tour Eiffel et du Pont des Arts.

Square Jehan-Rictus
Place des Abesses, Montmartre, 18e

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