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Bon Plans Paris

Dîner gastronomique chez Frédéric Simonin

Le 28 février dernier, pour mon anniversaire, mon petit mari m’a fait une jolie surprise en m’emmenant dîner dans un resto étoilé parisien. Direction le 17ème luxe, dans la très chic et discrète rue Bayen.

Frédéric Simonin, un petit génie

Frédéric Simonin est, paraît-il, un génie de la cuisine très discret. Après un parcours exemplaire dans les plus grandes maisons parisiennes, il obtient sa première étoile Michelin à l’âge de 27 ans. Il a ensuite été chef de la Table de Joël Robuchon, où il a gagné deux étoiles, avant de partir à Londres pour ouvrir un nouveau restaurant toujours avec Robuchon… et rebelotte, deux étoiles. Ca donne une petite idée du niveau… C’est en 2010 qu’il ouvre son propre restaurant, dont il est question ici. Il a eu sa première étoile après une année d’ouverture.

Voyage en terre inconnue

Le décor du restaurant, luxueux et feutré, joue les codes du contemporain graphique tout en noir et blanc. On s’installe, et commence alors un très joli voyage à la découverte de saveurs jusque là inconnues pour moi. Le palais est titillé, défié même, tout au long d’un repas grandiose. Pour mémo, on est donc en hiver, ne vous étonnez pas de voir des produits hors saison ?

On commence avec de délicieuses mises en bouche, gougères à la truffe et émulsion au foie gras. Classique (pour un restau gastronomique, j’entends) et divin.

Entrée dans le vif du sujet avec une entrée étonnante : des oursins sur un carpaccio de Saint-Jacques, crème de chou-fleur et caviar. L’oursin est un produit peu commun, qui demande à être apprivoisé avant d’être pleinement apprécié. La première rencontre a été un peu déstabilisante, car la texture est très gélatineuse. Et puis j’ai eu l’impression que, bouchée après bouchée, je prenais pleinement conscience de la finesse et de la fraîcheur du plat. Un vrai délice, une ode à la saveur iodée et aux textures presque charnelles (oui oui).

Deuxième acte de ce dîner décidément plein d’audace : le ris de veau. Très apprécié des gastronomes, ce mets est fin mais aussi assez fort. Celui-ci était préparé à la perfection, servi avec des salsifis cuisinés en cannellonis et rubans fins croustillants. Les petites fleurs sur le dessus, c’est de la truffe. L’ensemble était harmonieux et très doux, je n’ai pas été écoeurée. Un bonheur, ce plat. Louis a pris du poisson, mais je ne pourrai pas vous donner plus de détails…

Nous avons eu droit à un pré-dessert, une préparation glacée façon pina colada et ananas. Très frais et acidulé. Puis vint le dessert, une déclinaison sur le thème de l’orange : un ensemble composé d’une gelée, d’un caramel à l’orange… vous avez vu comme c’est beau ? Je dois vous dire que l’orange n’est vraiment pas ce que je préfère, et pourtant là la magie a opéré jusqu’au bout. J’ai cru redécouvrir la saveur de ce fruit que je trouve souvent trop acide.

Et voilà, j’ai adoré ce dîner et la meilleure preuve c’est que je me souviens parfaitement de chaque plat plus de trois mois après les avoir goûtés. Je ne peux que vous conseiller de tenter l’aventure… La bonne nouvelle c’est que le midi, il y a une formule à partir de 38 euros.

Frédéric Simonin
25 rue Bayen – 75017 Paris 

 

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